Rendez-vous de décembre 2008

Publié le 28 Novembre 2008

Oublier demain,
souriez vous vieillissez

 

 

 Vendredi 12 Décembre 2008 - 18h30 

Salle  polyvalente  de  Colombières
R E N C O N T R E   A V E C
Régine Detambel
pour son essai
" Le syndrome de Diogène "
Eloge des vieillesses


On honore la vieillesse, mais on ne l’aime pas. C’est pourquoi d’ailleurs on en fit assidùment l’éloge. Tout peut être loué. C’est la tradition. D’éloges on regorge, à la tête on les jette ! La célébration sert de stimulant à l’enseignement moral, un peu comme la rime, en poésie classique, fouette la mémoire....On n’aime pas que le temps soit visible. On n’aime pas ce cambriolage du corps, ce déguisement, cet horrible uniforme. On n’aime pas le désordre et l’altérité au sein de la belle ordonnance du fort. On n’aime pas le gris, le terne, le jauni, le ranci. Bref, on n’aime pas ces vieux qui passent leur temps à mourir par petits morceaux.
Toutes les langues ont un verbe pour mimer l’action de vieillir. Comme un fruit, toutes les langues du monde font de la vieillesse deux parts inégales, en couleur comme en saveur : la pulpe juteuse, l’écorce ligneuse. La chair précieuse de la vieillesse est un don des dieux, un signe de sagesse, d’experience et d’autorité.» L’art ( de vivre ) et la poésie s’offrent là comme un moyen de desserer l’etreinte où le réel tient le corps vieillisant.        

 

Extraits du livre «Le syndrome de Diogène»

 

Régine Detambel a aussi publié récemment un roman «Noces de chêne»

 


   Samedi 13 Décembre - 17h30  

Salle  polyvalente  de  Colombières

T H E A T R E
Compagnie Grognon Frères
 « VIEILLESSE, VIEILLESSE »
Ecriture et mise en scène : sandrine Baret

Libre participation




Décidément, je ne me résouds pas à voir dans la vieillesse une défaite de la vie. Je vois dans une personne agée une ile au trésor, une caverne d’Ali Baba, un sanctuaire ambulant accessible après des épreuves à surmonter et des énigmes à résoudre.
Considérant la vieillesse comme une résultante de la vie, je trouve aussi chez un vieillard une leçon de vie, d’attitude, une ligne de conduite, un guide pour décider mes choix.
Que ces personnes agées soient de pathétiques êtres humains en fin de parcours, ou qu’elles deviennent de possibles divinités, je veux laisser chaque spectateur libre d’y réfléchir ou d’y rêver».

 




Rédigé par Lectures Vagabondes

Publié dans #Rencontres littéraires

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